EN BREF
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En Thaïlande, le tribunal de Bangkok a récemment reconnu Sararat Rangsiwuthaporn, une femme de 36 ans, coupable de meurtre dans le cadre de son premier procès sur les quatorze qui l’attendent. Considérée comme l’une des plus redoutables tueuses en série de l’histoire du pays, elle a été condamnée à mort pour avoir empoisonné son amie. Cette affaire, qui suscite l’effroi et l’incrédulité, met en lumière une série d’homicides sordides, impliquant des victimes qu’elle a escroquées au moyen de cyanure. Alors que les détails de ses crimes continuent d’émerger, la société thaïlandaise se retrouve face à une réalité douloureuse de violence et de trahisons insoupçonnées.
Dans une affaire qui a choqué la Thaïlande et le monde entier, Sararat Rangsiwuthaporn, une femme de 36 ans, a été condamnée à mort par le tribunal de Bangkok pour l’empoisonnement mortel de son amie, ouvrant ainsi la porte à une série de procès pour un total de 14 meurtres. Accusée d’utiliser le cyanure pour commettre ses crimes, elle se trouve désormais face à des accusations de 80 infractions au total, et son histoire révèle l’avènement d’une des meurtrières en série les plus notoires du royaume thaïlandais.
Le premier procès et la condamnation
Le jugement rendu dans le premier des 14 procès a été prononcé le 20 novembre 2023. Sararat Rangsiwuthaporn a été reconnue coupable d’avoir empoisonné son amie Siriporn Kanwong, causant sa mort. Les circonstances entourant ce crime sont tragiques : les deux femmes s’étaient réunies pour participer à un rituel bouddhiste en avril 2023, où elles devaient relâcher des poissons dans la rivière Mae Klong. Peu après, Siriporn s’est effondrée et a succombé rapidement, menant à une enquête qui a révélé la présence de cyanure dans son corps.
Un modus operandi saisissant
Selon les informations fournies par la police, Sararat a développé un modus operandi particulièrement macabre. Elle aurait financé son addiction aux jeux d’argent en empruntant de l’argent à ses victimes et en les escroquant d’importantes sommes d’argent, atteignant jusqu’à 300 000 bahts (environ 9 000 dollars) dans un seul cas. Après avoir obtenu ce qu’elle voulait, elle ne se contentait pas seulement de voler leurs biens, mais elle les tuait également à l’aide de capsules d’herbes empoisonnées, incitant un total de 15 personnes à en ingérer, entraînant la mort de plusieurs d’entre elles.
Un passé criminel troublant
Les enquêteurs ont pu établir un lien entre Sararat et des cas d’empoisonnement au cyanure non résolus depuis 2015. Son cas n’est pas isolé dans le contexte criminel thaïlandais, où plusieurs affaires similaires ont ébranlé la société. Dans un incident distinct en début d’année, six étrangers ont été retrouvés morts dans un hôtel de luxe de Bangkok, également par empoisonnement au cyanure, ce qui a éveillé des soupçons de connexions entre les cas.
Réactions et conséquences
La réaction du public et des médias à cette affaire a été extrême, et les déclarations de la mère de la victime, Tongpin Kiatchanasiri, illustrent l’horreur qui entoure cette série de meurtres. « La décision du tribunal est juste, » a-t-elle déclaré, exprimant son soulagement de voir une forme de justice rendue. Toutefois, à travers cette condamnation, le crocodile des larmes de Sararat ne pourra masquer les crimes odieux qu’elle a commis.
Détails additionnels et perspectives
Sararat Rangsiwuthaporn fait actuellement face à 13 autres procès pour meurtre, et son parcours judiciaire a révélé un réseau complexe d’escroqueries et de fraudes. Son ex-mari, un officier de police de haut rang, a également été condamné à 16 mois de prison pour complicité dans l’empoisonnement, tandis que l’ancien avocat de Sararat a écopé de deux ans de prison. Les débats publics autour de cette affaire posent des questions sur la sécurité et les mécanismes judiciaires en Thaïlande.
Cette affaire témoigne d’une sombre réalité dans laquelle la lutte contre la criminalité demande une vigilance accrue, et les autorités sont poussées à approfondir leurs enquêtes afin de prévenir de futures tragédies. Les répercussions de cette histoire continuent de frapper le cœur de la société thaïlandaise et soulèvent des inquiétudes quant à la présence de cas similaires dans un paysage criminologique en constante évolution.
Pour des informations plus détaillées sur cette affaire et d’autres histoires liées aux crimes en Thaïlande, vous pouvez lire ces articles de sources fiables : BBC Africa, Koha, Le Parisien, Police et réalités, et Ouest-France.
- Nom : Sararat Rangsiwuthaporn
- Âge : 36 ans
- Nombre de procès : 14
- Nombre d’homicides : 14
- Punition : Condamnée à mort
- Date de la condamnation : 20 novembre 2023
- Mode opératoire : Empoisonnement au cyanure
- Victime connue : Siriporn Kanwong
- Motivations : Dettes de jeu
- Montants escroqués : Jusqu’à 300.000 bahts
- Liens criminels : Empoisonnements non élucidés depuis 2015
- Complices : Ex-mari et ancien avocat condamnés
- Cas médiatiques : Enquête sur des empoisonnements récents à Bangkok
FAQ sur le procès de Sararat Rangsiwuthaporn
Q : Qui est Sararat Rangsiwuthaporn ? Sararat Rangsiwuthaporn est une femme thaïlandaise, accusée d’être l’un des pires tueurs en série de l’histoire de la Thaïlande. Elle a été reconnue coupable dans un procès pour avoir empoisonné une amie avec du cyanure.
Q : Combien de procès Sararat Rangsiwuthaporn doit-elle affronter ? Elle doit faire face à un total de 14 procès pour meurtre et a été inculpée d’environ 80 infractions au total.
Q : Quelle a été la peine prononcée contre Sararat Rangsiwuthaporn ? Elle a été condamnée à mort par le tribunal de Bangkok dans le premier de ses procès.
Q : Quels étaient les modus operandi de Sararat Rangsiwuthaporn ? Sararat Rangsiwuthaporn se serait servie de son addiction aux jeux d’argent pour escroquer ses victimes et les empoisonner avec du cyanure après leur avoir emprunté de l’argent.
Q : Comment a-t-elle été liée à d’autres empoisonnements ? La police a pu établir un lien entre Sararat et des empoisonnements similaires remontant à 2015, ce qui a permis de mieux comprendre son modus operandi et ses victimes.
Q : Que s’est-il passé avec la victime Siriporn Kanwong ? Siriporn s’est effondrée et est décédée après avoir été empoisonnée lors d’un rituel bouddhiste. Des traces de cyanure ont été trouvées dans son corps.
Q : Quels étaient les autres suspects liés à cette affaire ? L’ex-mari de Sararat, un lieutenant-colonel de police, a également été condamné à 16 mois de prison pour sa complicité dans le meurtre de Siriporn, ainsi qu’un ancien avocat condamné à deux ans.
Q : Quel impact cette affaire a-t-elle eu en Thaïlande ? Cette affaire a suscité une forte attention médiatique en Thaïlande, où plusieurs crimes similaires, y compris l’empoisonnement de six étrangers dans un hôtel de luxe, ont été signalés.