EN BREF
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Au Cambodge, la lutte contre la pollution devient une priorité incontournable, et l’un des outils phares de cette bataille est l’implémentation de systèmes automatisés de surveillance. Ces dispositifs, déployés dans 122 usines, ont pour but de contrôler en temps réel les rejets polluants des eaux usées sans nécessiter d’inspections physiques. En rendant le processus de suivi plus efficace, ces systèmes permettent de préserver la qualité de l’environnement tout en limitant les infractions. Une véritable avancée vers une industrie plus responsable et durable !
Le Cambodge fait un pas important vers une gestion durable de l’environnement grâce à l’implémentation de systèmes automatisés de surveillance de la pollution dans ses usines. Avec 122 établissements ciblés, cette initiative permettra de réduire les rejets polluants à travers une surveillance continue et proactive, sans nécessiter d’inspections physiques. Cette approche innovante vise à sécuriser les écosystèmes locaux tout en assurant une meilleure conformité des entreprises aux normes environnementales.
Une mesure phare pour la protection de l’environnement
Face aux défis environnementaux croissants, le gouvernement cambodgien a décidé d’implémenter un programme de surveillance automatisée dans 122 usines, principalement celles identifiées comme des sources potentielles de pollution des eaux usées. Ces systèmes sont conçus pour surveiller en temps réel les niveaux de pollution, évitant ainsi les inspections physiques parfois insuffisantes. L’objectif est clair : réduire efficacement les risques environnementaux liés aux rejets industriels.
Installation des systèmes en cours
Actuellement, cinq usines ont déjà intégré ce dispositif innovant, tandis que dix autres sont en train de finaliser les accords pour leur installation. Les autorités se concentrent particulièrement sur les entreprises de blanchisserie et de séchage, considérées comme prioritaires dans cette démarche. La mise en conformité de ces établissements en matière de pollution est désormais en marche.
Un suivi accru face aux infractions environnementales
Selon Khvay Atiya, porte-parole du ministère de l’Environnement, cette initiative vise à optimiser le contrôle des rejets d’eaux usées. En se dotant de systèmes automatisés, le Cambodge limite le besoin d’inspections sur le terrain tout en augmentant les chances de détecter des anomalies dans les rejets d’eaux usées avant qu’ils ne soient déversés. Cela contribue à prévenir les pratiques illégales d’élimination de déchets très pollués.
Des efforts globaux pour une politique environnementale effective
En parallèle de cette initiative, le Cambodge engage d’autres efforts significatifs contre la pollution, notamment la pollution plastique et atmosphérique. Lors de la 6e réunion des ministres de l’Environnement du Grand Mékong prévue en septembre 2024, le pays s’associe à ses voisins pour élaborer une stratégie commune de gestion des déchets plastiques, un problème qui nécessite une attention accrue dans la région.
Normes Euro 6 pour un air plus pur
La question de la pollution de l’air est également une préoccupation majeure. En collaboration avec des organisations internationales, le gouvernement cambodgien met en œuvre des normes Euro 6 afin de réduire les émissions des véhicules d’occasion largement importés. Cette initiative vise à améliorer la qualité de l’air, bien que des défis liés à la corruption et à l’efficacité des contrôles subsistent.
Contrôles physiques jugés indispensables
Malgré les avancées technologiques, des experts comme Heng Kimhong, responsable du programme de recherche au sein de la jeunesse cambodgienne, soulignent l’importance des inspections physiques, notamment dans des zones industrielles denses comme Phnom Penh ou les provinces côtières. Il est en effet crucial de compléter la surveillance automatisée par des contrôles humains pour garantir une efficacité maximale.
Fiabilité des systèmes de surveillance
Khvay Atiya a rassuré que les données fournies par ces nouveaux systèmes sont scientifiquement fiables et acceptées par tous les intervenants. Les installations permettent des mises à jour en temps réel, offrant ainsi au ministère la possibilité d’intervenir rapidement, que ce soit par le biais de mesures correctives ou de l’arrêt temporaire des activités d’une usine en cas de dépassements des seuils acceptés.
Cette initiative de surveillance anti-pollution au Cambodge est non seulement une réponse à la nécessité de protéger l’environnement, mais aussi un exemple du rôle vital que les systèmes automatisés peuvent jouer dans le contrôle des rejets industriels. Avec une implémentation adéquate et une vigilance continue, ces mesures pourraient révolutionner la gestion de la pollution dans la région.
FAQ sur les systèmes automatisés de surveillance de la pollution dans les usines du Cambodge
Q : Pourquoi le Cambodge a-t-il décidé d’installer des systèmes de surveillance de la pollution ? Le gouvernement cambodgien a pris cette décision pour limiter les rejets polluants et réduire les risques environnementaux liés aux eaux usées industrielles.
Q : Combien d’usines doivent installer ces systèmes de surveillance ? Un total de 122 usines a été identifié pour l’installation de ces dispositifs.
Q : Quels types d’entreprises sont prioritaires pour l’installation de ces systèmes ? Les entreprises de blanchisserie et de séchage sont considérées comme prioritaires pour l’installation de ces systèmes de surveillance.
Q : Comment ces systèmes aident à contrôler la pollution ? Ces systèmes permettent de mesurer les niveaux de pollution avant que les rejets ne soient effectués, ce qui limite le besoin d’inspections physiques et aide à détecter les infractions environnementales.
Q : Quels autres efforts le Cambodge entreprend-il pour lutter contre la pollution ? En plus de la surveillance des eaux usées, le Cambodge travaille sur la pollution plastique et la pollution atmosphérique, en collaboration avec ses pays voisins pour établir des stratégies communes.
Q : Quelles normes sont mises en place pour améliorer la qualité de l’air ? Le gouvernement collabore avec des organisations internationales pour introduire des normes Euro 6 afin de limiter les émissions des véhicules d’occasion.
Q : Y a-t-il des défis liés à l’implémentation de ces systèmes ? Oui, malgré l’introduction de ces technologies, il est essentiel d’avoir un suivi physique, notamment dans des zones industrielles à forte densité.
Q : Comment le ministère assure-t-il la fiabilité des données collectées ? Le ministre a indiqué que les données fournies par le système de surveillance sont conçues pour être scientifiquement fiables et acceptées par tous les acteurs concernés.