Retour aux racines : des travailleurs migrants vietnamiens choisissent la vie rurale face aux défis en milieu urbain

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By Onitsuka

EN BREF

  • Nguyen Thi Hiep, ouvrière, ne retournera pas à Ho Chi Minh-Ville après le Nouvel an lunaire.
  • De plus en plus d’ouvriers vietnamiens préfèrent retourner vivre à la campagne.
  • Conditions de vie en ville devenues trop difficiles à cause du coût de la vie qui augmente.
  • Les migrants font face à des salaires qui peinent à couvrir leurs besoins quotidiens.
  • Migration massive vers les zones urbaines منذ la fin des années 1980 pour trouver de meilleurs emplois.
  • Les logements précaires et le manque de protection sociale poussent certains au retour.
  • Une enquête indique que plus de 60% de la population migrante envisage de quitter la ville.
  • Les régions rurales offrent des conditions de vie améliorées par rapport aux années précédentes.
  • Pénurie de main-d’œuvre dans les villes accentuée par les départs des ouvriers.

Dans un contexte où la migration interne prend de l’ampleur au Vietnam, de nombreux travailleurs migrants font le choix courageux de retourner vivre à la campagne. Alors que la vie urbaine se charge de défis croissants, tels que la hausse du coût de la vie, des conditions de travail précaires et un environnement stressant, ces ouvriers cherchent à retrouver un mode de vie plus serein et ancré dans leurs racines. Ce retour vers des terres plus paisibles révèle le désir de redéfinir leurs priorités et d’assurer un avenir meilleur pour eux et leurs familles.

Avec la croissance rapide et parfois difficile de la vie urbaine, de nombreux travailleurs migrants vietnamiens font le choix de retourner vivre dans leur province d’origine, à la campagne. À Ho Chi Minh-Ville, la capitale économique du Vietnam, ces travailleurs, souvent confrontés à des conditions de vie difficiles, privilégient désormais le retour aux racines, espérant profiter d’une existence moins stressante et d’un environnement plus favorable pour leur famille.

Des défis croissants en milieu urbain

Les ouvriers vietnamiens, après des années passées dans les grandes villes, sont de plus en plus nombreux à faire face à des défis économiques majeurs. La vie à Ho Chi Minh-Ville, malgré l’attrait d’un emploi stable, s’accompagne de coûts de la vie en constante augmentation, notamment en ce qui concerne le logement, les services publics et l’éducation.

Conditions de vie précaires

Des millions de travailleurs migrants ayant quitté leurs régions rurales pour chercher un emploi dans les zones industrialisées se retrouvent souvent hébergés dans des logements précaires. Les conditions de vie difficiles, avec un manque de protection sociale, amènent beaucoup à se questionner sur leur place dans cette société urbaine. Le coût élevé du loyer, même pour ceux ayant un salaire supérieur à la moyenne nationale, pèse lourd sur leur quotidien.

Un désir de retourner à la campagne

Nguyen Thi Hiep, par exemple, annonce son intention de quitter Ho Chi Minh-Ville pour retourner dans sa province isolée de Quang Binh. Elle exprime un soulagement à l’idée de pouvoir vivre dans un cadre moins stressant, favorisant des activités de loisir comme le volley-ball et des réunions avec des voisins. Nombreux sont ceux qui partagent ce sentiment, comme le révèle un sondage indiquant que plus de 60 % des travailleurs migrants envisagent un départ.

La montée des pénuries de main-d’œuvre

Le phénomène du retour à la vie rurale commence à affecter le marché du travail à Ho Chi Minh-Ville. La ville a observé une pénurie croissante de main-d’œuvre, avec près de 30 % des employeurs signalant des difficultés à recruter. De plus, la transition rapide vers des secteurs de travail plus avancés n’a pas été suffisante pour alléger les conditions de travail précaires dans les usines textile, où le stress est omniprésent.

Des changements vers un avenir meilleur

Alors que certains migrants choisissent de rentrer chez eux, d’autres cherchent à réévaluer leurs opportunités de vie et de travail. Les zones rurales, qui se sont développées au fil des ans, offrent maintenant des conditions de vie plus favorables qu’auparavant. Ce changement est particulièrement vrai pour les familles avec enfants, qui aspirent à un environnement moins pollué et plus sain.

Le soutien de la communauté et des autorités

Face à cette tendance, des organisations, telles que l’Organisation internationale pour les migrations (OIM), mettent en place des programmes visant à aider les migrants de retour à se réinsérer dans la vie rurale. Des ateliers et des initiatives de soutien offrent des ressources pour faciliter le retour et aider ces individus à prendre un nouveau départ sans trop de défis.

Le retour à la vie rurale pour de nombreux travailleurs migrants vietnamiens représente une opportunité d’améliorer leur qualité de vie face à un milieu urbain devenu hostile. Ils cherchent ainsi à retrouver un équilibre entre travail, famille et bien-être, un équilibre qui leur semble de plus en plus difficile à atteindre dans les grandes villes.

FAQ sur le retour des travailleurs migrants vietnamiens à la vie rurale

Q: Pourquoi de plus en plus de travailleurs migrants vietnamiens choisissent-ils de retourner à la vie rurale ?
R: De nombreux travailleurs migrants constatent que la vie en ville est devenue trop coûteuse et difficile. Face à l’augmentation des coûts de la vie et des conditions de travail précaires, ils préfèrent retourner dans leurs provinces rurales où la vie est moins chère et offre de meilleures conditions de vie.
Q: Qui sont ces travailleurs migrants qui retournent à la campagne ?
R: La majorité des travailleurs migrants sont des ouvriers dans le secteur industriel, notamment dans les usines de confection pour des marques occidentales. Parmi eux, on trouve principalement des femmes, qui subissent souvent des conditions de travail difficiles dans les zones urbaines.
Q: Quel est l’impact de l’urbanisation sur ces travailleurs ?
R: L’urbanisation rapide a conduit à des villes polluées et surpeuplées, augmentant les frais de santé, de logement et d’éducation. Cela pousse de nombreux migrants à envisager sérieusement un retour à la vie rurale.
Q: Que révèle les sondages sur ce phénomène de retour à la campagne ?
R: Un sondage a révélé que plus de 60% des travailleurs migrants à Ho Chi Minh-Ville envisageaient de quitter la ville. Ce chiffre témoigne d’un changement de mentalité face aux difficultés rencontrées dans les zones urbaines.
Q: Quelle est la situation des travailleurs migrants en milieu urbain ?
R: Les travailleurs migrants font face à des conditions de vie précaires, marquées par des salaires bas, des heures de travail longues et un manque de protection sociale, ce qui les amène à reconsidérer leur choix de vie en milieu urbain.
Q: Quels avantages les travailleurs migrants trouvent-ils en retournant à la campagne ?
R: En retournant à la campagne, ils espèrent bénéficier d’un environnement de vie plus sain, de coûts de vie moins élevés, ainsi que d’opportunités de se reconnecter avec leur famille et leur communauté. Ils aspirent aussi à un mode de vie moins stressant.

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