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Le paysage du e-commerce au Vietnam a récemment été bouleversé par la suspension des opérations de la plateforme Temu. Cette décision, annoncée par les autorités vietnamiennes, découle du non-respect par l’application du délai d’enregistrement imposé par le gouvernement. Temu, qui bénéficie du soutien du géant chinois PDD Holding, a vu ses marchandises bloquées au dédouanement, provoquant ainsi un arrêt net de ses services dans le pays. Ce revirement met en lumière les défis réglementaires auxquels les entreprises étrangères doivent faire face lorsqu’elles s’implantent sur le marché vietnamien.
La plateforme de commerce en ligne Temu a récemment été suspendue au Vietnam en raison d’un non-respect des dispositions d’enregistrement auprès des autorités locales. Cette suspension a des conséquences non seulement pour les consommateurs vietnamiens, mais également pour l’écosystème du e-commerce dans la région, précipitant la réflexion sur la régulation des nouveaux entrants sur le marché.
Les raisons de la suspension de Temu
Le gouvernement vietnamien a pris la décision de suspendre Temu après que l’entreprise n’a pas respecté la date limite fixée pour son enregistrement officiel, qui était la fin novembre. L’application, appartenant au géant chinois PDD Holding, a vu ses marchandises dédouanées au Vietnam stoppées du jour au lendemain, obligeant ainsi les utilisateurs à se tourner vers d’autres plateformes.
Le ministère de l’Industrie et du Commerce du Vietnam a souligné que ce retrait était nécessaire pour assurer le respect des règles et des règlements en vigueur. Les autorités avaient exprimé des préoccupations antérieures quant aux prix anormalement bas proposés par la plateforme, qui pourraient nuire aux producteurs vietnamiens. Ces observances font partie d’un cadre plus large de régulation qui vise à protéger les marchés locaux.
Les impacts sur les consommateurs vietnamiens
La suspension de Temu représente une perte considérable pour les consommateurs vietnamiens qui s’étaient habitués à des prix très compétitifs, avec des remises atteignant parfois jusqu’à 90%. Depuis son lancement en octobre, Temu avait rapidement gagné en popularité grâce à ses tarifs attractifs et à ses frais de port gratuits, attirant l’attention d’un large public.
Aujourd’hui, les utilisateurs vietnamiens se retrouvent sans accès à l’interface en vietnamien de l’application, étant contraints de naviguer en anglais, en français ou en chinois. Cela représente un changement substantiel qui pourrait dissuader une partie des clients potentiels, réduisant ainsi la portée de l’application dans le pays.
Situation des autres plateformes de e-commerce
Parallèlement à Temu, la plateforme Shein a également signalé des complications similaires avec son activité au Vietnam. Originellement fondée en Chine et maintenant basée à Singapour, Shein a annoncé que son site vietnamien était temporairement indisponible et qu’elle travaillait avec les autorités pour régulariser son statut. Bien que ayant la même date limite que Temu pour s’enregistrer, l’entreprise semble avoir des voies de régularisation plus prometteuses à ce stade.
Perspectives d’avenir pour Temu
Un porte-parole de Temu a déclaré à l’AFP que l’entreprise était en train de collaborer avec les autorités vietnamiennes pour régulariser sa situation. « Nous avons soumis tous les documents requis pour l’enregistrement », a-t-il précisé. Toutefois, l’incertitude subsiste quant à la date à laquelle la plateforme pourra reprendre ses activités au Vietnam.
Cette situation soulève des questions importantes sur la durabilité de modèles d’affaires basés sur des prix extrêmement bas et sur les obligations légales des entreprises opéressant sur le marché vietnamien. Temu, qui connaît également des difficultés en Europe face à une enquête de l’Union Européenne sur la vente de produits potentiellement illicites, pourrait avoir besoin de repenser sa stratégie pour travailler en harmonie avec les régulations locales.
Le contexte de régulation au Vietnam
Ce cas illustre une tendance plus large de régulation des plateformes de commerce en ligne qui opèrent dans des marchés émergents comme celui du Vietnam. Les gouvernements cherchent de plus en plus à imposer des normes et des limites pour protéger leurs économies contre d’éventuelles distorsions causées par des entreprises extérieures. Le non-respect des règles peut entraîner des interruptions tragiques pour ces nouvelles entreprises, leur imposant de faire face à des défis de conformité avant même de s’établir fermement.
Pour une analyse plus approfondie des raisons ayant mené à la suspension des opérations de Temu, vous pouvez consulter les articles suivants : source ici, source ici, source ici, source ici, source ici.
FAQ sur la suspension de la plateforme d’e-commerce Temu au Vietnam
Quelle est la raison de la suspension de Temu au Vietnam ? La plateforme Temu a été suspendue au Vietnam en raison de son non-respect des délais d’enregistrement imposés par le gouvernement.
Quelles conséquences la suspension de Temu entraîne-t-elle pour les utilisateurs ? Les marchandises commandées sur Temu ne sont plus dédouanées au Vietnam, ce qui empêche les utilisateurs de recevoir leurs commandes.
Temu fait-elle des efforts pour résoudre cette situation ? Oui, un porte-parole de Temu a indiqué qu’ils travaillaient avec les autorités vietnamiennes pour s’enregistrer officiellement.
Quel est l’impact de cette suspension sur le marché vietnamien ? Le ministère de l’Industrie et du Commerce a exprimé des préoccupations concernant les prix extrêmement bas de Temu et leur effet potentiel sur les producteurs vietnamiens.
Y a-t-il d’autres plateformes d’e-commerce concernées par ce problème ? Oui, la plateforme Shein est également en attente d’enregistrement et a déclaré que son site vietnamien était temporairement indisponible.
Quand Temu a-t-elle commencé à opérer au Vietnam ? Temu a débuté ses activités au Vietnam en octobre et a, depuis, attiré beaucoup d’attention grâce à ses promotions agressives.
Temu fait-elle face à d’autres enquêtes en dehors du Vietnam ? Oui, la plateforme est sous enquête par l’Union Européenne et les autorités de Corée du Sud pour diverses raisons, y compris des soupçons de pratiques déloyales.