Le Japon apporte son appui au Vietnam pour surmonter les conséquences des produits chimiques de la guerre

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By Onitsuka

EN BREF

  • Matériel japonais remis au Corps chimique pour l’analyse des dioxines.
  • Aide destinée à régler les conséquences des produits chimiques toxiques de la guerre.
  • Équipement comprend 25 systèmes d’analyse pour évaluer la contamination environnementale.
  • Projet entre 2019 et 2023 avec un investissement total de plus de 2,8 millions de dollars.
  • Renforcer les capacités du NACCET pour traiter les zones contaminées.
  • Importance d’un soutien humanitaire et environnemental pour le Vietnam.
  • Engagement du gouvernement japonais pour des relations de coopération.

Dans le cadre de sa coopération internationale, le Japon renforce son engagement auprès du Vietnam pour lutter contre les séquelles des produits chimiques toxiques laissés par les conflits passés. Cette initiative vise à fournir un soutien technique et financier pour aider à l’évaluation et à la dépollution des zones contaminées. À travers des équipements spécialisés et des formations, le Japon participe activement à la réhabilitation environnementale du pays, illustrant ainsi l’importance des synergies entre nations face aux héritages destructeurs de la guerre.

Le gouvernement japonais a récemment remis un matériel spécialisé pour l’analyse des dioxines et de l’environnement au Corps chimique vietnamien. Cette initiative, qui s’inscrit dans une collaboration plus large entre le Japon et le Vietnam, vise à aider ce dernier à gérer les effets durables des produits chimiques toxiques issus des conflits passés, en particulier de la guerre du Vietnam. La remise de ce matériel, datée du 16 janvier, revêt une importance cruciale dans le cadre des efforts de dépollution et de réhabilitation des terres contaminées.

Une aide technique précieuse pour le Vietnam

Lors d’une cérémonie marquant la remise, qui s’est tenue à Hô Chi Minh-Ville, Miho Hanai, le directeur de la société japonaise Crow, a signé avec Hà Van Cu, commandant du Corps chimique, le procès-verbal de cette livraison. Ce moment symbolique souligne l’engagement japonais à soutenir le Vietnam dans ses efforts de réhabilitation environnementale et de santé publique. Le matériel incluait un laboratoire équipé de 25 systèmes d’analyse, dont l’objectif est de renforcer les capacités du NACCET (Centre national d’action pour les produits chimiques toxiques et le traitement de l’environnement) et du Corps chimique.

Des investissements significatifs

Le projet, qui s’étend de 2019 à 2023, a nécessité un investissement total de plus de 2,8 millions de dollars. Parmi ce financement, plus de 2,7 millions de dollars proviennent d’une aide non remboursable du gouvernement japonais. De plus, un financement de contrepartie a été assuré par le gouvernement vietnamien, reflétant l’importance de l’engagement commun pour résoudre les problèmes hérités des conflits passés.

Des objectifs clairs pour la dépollution

Ce projet a pour but de renforcer la capacité du Vietnam à enquêter, évaluer et traiter les zones contaminées, notamment celles touchées par l’agent orange/dioxine. Il comprend également des éléments de formation pour le personnel, afin d’assurer une utilisation efficace des nouveaux équipements, et un soutien à la modernisation de l’infrastructure de laboratoire dédiée au Sud du Vietnam.

Une tâche urgente et humanitaire

Hoàng Xuân Chiên, vice-ministre de la Défense, a souligné la gravité et l’urgence de la lutte contre la contamination chimique, la qualifiant de mission profondément humanitaire. Il a exprimé sa reconnaissance au gouvernement japonais pour sa coopération, notant que ce soutien reflète une relation solide et dynamique entre le Japon et le Vietnam, et aide à surmonter les séquelles de la guerre tout en protégeant l’environnement. Cette initiative est également considérée comme un pas en avant significatif pour la mise en œuvre du plan national vietnamien de dépollution pour la période 2021-2030.

Impacts et perspectives d’avenir

Le projet vise à améliorer substantiellement la capacité du Vietnam à gérer les zones contaminées, tout en accélérant les efforts de réhabilitation et de protection de la santé publique. Pour en maximiser les bénéfices, le vice-ministre a recommandé au NACCET d’utiliser efficacement le nouvel équipement, s’engageant activement dans l’évaluation des zones touchées par les produits chimiques. Il a également encouragé le centre à développer des collaborations internationales et à attirer des experts pour appliquer des techniques avancées dans le traitement des contaminations environnementales.

En définitive, cette collaboration constitue un symbole fort de l’engagement du Japon à soutenir le Vietnam dans la résolution des problèmes laissés par la guerre, tout en consolidant un partenariat qui continue de se renforcer au fil des ans. Pour plus d’informations sur les relations entre le Japon et le Vietnam, vous pouvez vous référer à cet article ici.

Pour approfondir sur les récents développements de cette coopération, consultez les liens suivants :
Le Japon soutient le Vietnam pour en finir avec l’héritage chimique de la guerre,
Promouvoir leur coopération pour surmonter les conséquences de la guerre au Vietnam.

FAQ sur l’appui du Japon au Vietnam concernant les conséquences des produits chimiques de la guerre

Quelle aide le Japon apporte-t-il au Vietnam pour évaluer les dioxines ? Le gouvernement japonais a financé la remise d’outils d’analyse des dioxines et de l’environnement au Corps chimique du Vietnam.
Quand a eu lieu la remise de ce matériel ? Le matériel a été remis le 16 janvier lors d’un événement à Hô Chi Minh-Ville.
Quel est l’objectif de ce soutien japonais ? L’objectif est d’apporter une aide au Vietnam pour traiter les conséquences des produits chimiques toxiques laissés par la guerre, notamment l’agent orange et la dioxine.
Quel type d’équipement a été fourni ? L’équipement comprend un laboratoire équipé de 25 systèmes d’analyse des dioxines et de l’environnement.
Quel est le montant total de l’investissement pour ce projet ? L’investissement total s’élève à plus de 2,8 millions de dollars, dont plus de 2,7 millions proviennent de l’aide non remboursable du Japon.
Qui supervise l’exécution de ce projet ? Le projet est géré par le ministère de la Défense du Vietnam, avec le Centre national d’action pour les produits chimiques toxiques et le traitement de l’environnement (NACCET) en charge de sa mise en œuvre.
Quels sont les effets attendus de ce projet ? Le projet vise à améliorer la capacité du Vietnam pour enquêter, évaluer et assainir les zones contaminées par les produits chimiques toxiques.
Quelles mesures le vice-ministre de la Défense a-t-il soulignées concernant ce projet ? Il a souligné que la lutte contre la contamination chimique est une tâche urgente et humanitaire, et a exprimé sa gratitude envers le soutien du Japon.
Quelles recommandations ont été faites pour maximiser les avantages de ce projet ? Il a été conseillé au NACCET d’utiliser efficacement l’équipement fourni et d’élargir la coopération internationale pour attirer des ressources humaines qualifiées et favoriser la recherche sur des technologies avancées.

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